Retour sur l’activité en suspens de 2018
Tout a commencé lorsque le géant de l’e-commerce Amazon s’est lancé dans la course aux services de paiement en Asie. Il s’est rapproché de la compagnie japonaise Nippon Pay afin de prendre position au Japon. Il va sans dire que cette action à contribuer à diminuer le monopole que détient la marque Ingenico sur le marché. Cela a en effet engrené les activités de terminaux de paiement du groupe tout au long de l’année en arrêtant la croissance des revenus et de la marge. Le titre estimé à 90 euros est passé à 47, 30 au cours de la clôture de février. Cela représente une baisse de plus de 45 %. Toutefois, la situation a changé de statut au cours du second trimestre avec une phase de récupération et stabilisation selon M.Huss. Si certains analystes ont préconisé l’hypothèse d’une cession, M. Huss ne l’envisage sous aucun prétexte.
Nouveaux dirigeants, nouveau mode de fonctionnement
Pour faire face à cette situation, le PDG Philippe Lazare d’Ingenico est annoncé, lui qui avait emmené le groupe au sommet depuis 2007. Il sera remplacé par le duo Bernard Bourigeaud et Nicolas Huss qui sont respectivement le président du conseil d’administration et le directeur général. Comme l’a dit M.Huss, le groupe doit adapter son mode de fonctionnement à celui du marché, et cela exige une refonte du mode opérationnel. Un cycle plus court est donc adopté dans les développements des produits, sous la branche recherche et développement. Cette nouvelle direction a déjà porté ses fruits avec une progression de 2 % sur son chiffre d’affaires. Cela a aussi eu une répercussion positive sur les investisseurs, ce qui a permis au titre de la société de grimper à 51,14 euros, soit à une hausse de 7,4 %. Il est donc actuellement numéro 1 au classement SFB 120.