02 milliards. C’est le nombre de transactions commerciales qui ont été réalisées avec succès via le paiement sans contacts en 2018. Un nombre impressionnant qui a augmenté de +0,8 milliard en un an.
Le progrès ne connaissant pas de limites, c’est au tour des téléphones mobiles de proposer cette technologie.
Comment fonctionne le paiement sans contacts par smartphone ?
Imaginez… vous finissez de faire votre choix parmi les différents rayons. Doucement, vous vous approchez de la caisse. L’hôtesse enregistre vos articles et vous tend le reçu. Après un échange de sourire, vous approchez votre smartphone du terminal de paiement. Un bip se fait entendre. Et c’est bon.
C’est cela la magie du paiement sans contacts par smartphone. Votre smartphone, vous le tenez en mains et dorénavant, vous pourrez tout payer (ou presque) avec.
Pour Aurore Gaspar, Directrice Générale de Boursorama : « le paiement mobile va se développer car l’essayer, c’est l’adopter ». Et force est de reconnaître que cette solution présente un certain nombre d’avantages.
Quels sont les avantages à utiliser son smartphone comme moyen de paiement ?
Le premier avantage est le gain de temps. A la différence d’une carte bancaire, un smartphone est constamment dans votre main ou votre poche. Nul besoin de chercher dans son sac ou son porte-monnaie.
Le second avantage est la levée du plafond de paiement. Alors que le paiement sans contacts des cartes bancaires ne peut aller au-delà de 30 euros, la limite du paiement par téléphone est celle de la carte bancaire à laquelle il est lié. Avec un smartphone, il est possible de régler une créance de plusieurs centaines ou milliers d’euros.
La limite du paiement mobile sans contacts
Le hic, c’est que toutes les banques ne se sont pas encore mises au paiement mobile. Certaines, comme Boursorama, permettent de lier votre carte bancaire à une application à l’instar d’Apple Pay, Samsung Pay, Google Pay ou PayLib, mais elles font encore figure d’exception.
Au vu des avantages qu’offre cette technologie, il y’a fort à parier que les autres banques empruntent cette voie d’ici peu.